Aurélie est une jeune Parisienne propriétaire du Temps des cerises, petit restaurant convivial légué par son père récemment disparu. Elle entretient une relation avec le compliqué Claude, décorateur de théâtre qui s’enferme pendant plusieurs semaines chaque fois qu’il signe un nouveau contrat. Mais un jour, Claude part : il a « trouvé la femme de sa vie ». Le monde d’Aurélie s’écroule. Pas pour longtemps toutefois. En voulant échapper à un policshow moreier importun, elle se réfugie dans une librairie et tombe sur un livre qui attise immédiatement sa curiosité. Elle qui ne lit jamais va dévorer Le Sourire des femmes. Et pour cause, la jeune femme ressemble trait pour trait à l’héroïne ! Même restaurant, même petite robe verte, même collier de pierres. Comment cela est-il possible de la part d’un auteur anglais qui, selon sa biographie, vit reclus dans son cottage ? Elle décide alors d’entrer en contact avec son éditeur français, André Chabanais, directeur de la collection étrangère des éditions Opale. Entre un patron trop charismatique et une mère trop envahissante, André désespère de trouver le nouveau Stephen Clarke. Quand il y arrive enfin avec Le Sourire des femmes, les éditions Opale et la presse réclament la venue en France de Robert Miller, son auteur. Mais ce dernier est un étrange personnage, un casanier qui refuse tout voyage de promotion. C’est du moins ce qu’il affirme…