Que dire sinon qu’il y a déjà un million d’adeptes, « et moi, et moi, et moi » ? Atypique et virtuose, la trilogie de Stieg Larsson est un bijou politiquement incorrect, l’auteur y jetant une lumière crue sur la société suédoise, les médias, la politique, l’espionnage etc. Le charme de ces romans ? La personnalité attachante de Mikael « Super » Blomkvist, journaliste libre, séduisant sans être séducteur, infatigable investigateur qu’il ne faut pshow moreas provoquer… Celle de Lisbeth Salander, hacker asociale et obstinée jusqu’à la démesure. Guerrière implacable à la morale toute personnelle, qu’on adore détester… adorer ! Autour d’eux, nombre de rôles secondaires fascinants : les journalistes du magazine Millénium, des policiers désorientés, des méchants vraiment très méchants, et des machinations diaboliques au plus haut point. Cette trilogie fait réfléchir parce que, basée sur des faits malheureusement proches de réalités sordides, elle donne l’espoir que des justiciers, quelque part, rétablissent l’équilibre entre le Bien et le Mal… Et elle fait palpiter parce que, bon sang, comment tout cela va-t-il se terminer ? Attention, âmes sensibles s’abstenir – même si ce serait dommage…